Après Le Pain de la Terre, qui
racontait ses vingt premières années, voici la
deuxième époque de la vie d'Henri Pitaud, une époque d'intense activité, qui nous conduit jusqu'à la veille de la deuxième Guerre Mondiale.
Militant indomptable du syndicalisme des «
cultivateurs-cultivants », l'auteur s'engage aussi dans le combat
politique, pour des législatives locales en 1928 et en 1932,
puis pour la campagne du Front Populaire.
A partir de 1934, il se fait journaliste. Il est
le principal rédacteur de L'Emancipation paysanne, qui sera
jusqu'en mai 1940 un mensuel de combat au service de la classe paysanne
et de la Paix.
En tout cela, Henri Pitaud reste fidèle
à ses racines paysannes et vendéennes, même s'il
devient un Vendéen « hors norme ». Il doit affronter,
chez lui d'abord, puis dans la France des années 30, des forces
hostiles qui ne lui font pas de cadeaux.
Outre ce qu'ils nous révèlent de
sa riche personnalité, ses souvenirs nous donnent des indications
précieuses sur la Vendée de ce temps-là. Ils font
revivre aussi plusieurs personnages et plusieurs
événements qui ont marqué
cette période clé de notre histoire.